dimanche 8 mars 2015

Duathlon Sénart

Avec du retard - le temps de digérer ce magnifique duathlon – un petit résumé de la course :

Dimanche dernier a eu lieu le tout jeune duathlon de Sénart (2ième édition). Le format de la course : 5km à pied avant de pédaler 20km puis de finir par 2,5km à pied dans un cadre plutôt quelconque aux abords d’un centre commercial.

J-1 : La veille, pour passer cette journée de repos, je me suis attelé à une révision d’avant course du vélo, serrage de câbles, nettoyage, graissage, vissage… Ceci ne révèle d’aucune maniaquerie simplement je ne me souviens plus quand remonte ma dernière sortie vélo et mes derniers réglages. Je compte seulement sur les quelques séances récentes de Home trainer pour partir confiant.

Jour J : C’est avec une joie non dissimulée que je retrouve les plaisirs du réveil dominical aux aurores. Plaisir qui ne m’a pas tellement manqué depuis le dernier cross qui remonte à la semaine d’avant. Sur place un temps frais, sec mais ensoleillé qui va faire grimper la température petit à petit. Au retrait des dossards rien de croustillant à raconter, mais une surprise inattendue : j’hérite du dossard 13. Coïncidence ?
Je croise Ugo et François L. prêts pour cette manche du challenge entreprise. L’équipe est au complet.

Mon objectif, je ne m’en cache pas, est de franchir la ligne d’arrivée verticalement, de prendre ma revanche sur cette course qui m’a mis à terre un an auparavant. Bizarrement je suis content de me retrouver là, avec toujours cette excitation et l’adrénaline avant le départ. Mais je ne dois pas être le seul, il y a du monde inscrit plus de 200 au départ. Et du beau monde car le niveau est relevé. Le départ canon en tête de course ne me contredira pas. C’est une masse qui détale à vive allure. J’essaie d’accrocher les meneurs mais à force de ravaler mes poumons je serai forcé de réduire la vitesse, néanmoins toujours soutenue. Mon allure de croisière 3’30/km. C’est alors que je prends conscience des bienfaits des cross.
François parti avec le groupe de tête l’accrochera jusqu’à la première transition vélo.

J’attaque le vélo sans retenue mais avec une grande vigilance. Un parcours plat, très très plat, des ronds-points, un beau virage en épingle et donc des relances. Non le piège le plus espiègle vient du drafting, des autres, des comportements dangereux. Des pelotons se forment, des mecs te doublent par la droite, te coupent les virages, te frottent la roue, c’est nerveux, fébrile. Il faut savoir relancer aussitôt à la sortie des ronds-points sinon tu te fais décrocher. Je me suis fait surprendre ainsi, laissant échapper 2 pelotons, réalisant que le drafting est une spécialité que d’autres maîtrisent mieux que moi. Je ferai la course seule mais sans ménager mon effort pour autant.

Fin du vélo, retour au parc avec un groupe qui arrive en même temps. Je suis bien, les mollets tirent un peu mais je ne me laisse pas surprendre par cette sensation que je connais. Le secret : bien boire avant et finir le vélo avec un petit braquet. Ensuite ne pas s’emballer, partir d’abord en petite foulée avant de dérouler. C’est ainsi que je reprends des concurrents dont certains pris de crampe.
Ligne franchie, contrat rempli. Ma bonne étoile a brillé. Satisfait des ressentis notamment en course à pied. Je suis déjà tourné vers d’autres horizons.

François fini 34ième au scratch en 55’56, une très belle performance. Je boucle la course en 59’51 et Ugo après une petite frayeur en vélo est aussi content d’en avoir fini en 1’07’02.

Merci à Caroline pour ses encouragements.


Gilles Cheniara