Pour s'inscrire en ligne au SWIM BIKE & RUN du 25 Mars 2018:
Cliquez sur ce lien
ou par courrier, remplir le Bulletin d'Inscription.
Et voila c'est parti!
ATTENTION: course limitée à 200 coureurs soit 100 équipes. Le 25 Mars prochain il n'y a normalement ni dimanche de Pâques, ni vacances de quoi que ce soit, ni élection présidentielle, et çà m'étonnerait qu'il y ait un triathlon le même jour. Alors traînez pas pour vous inscrire 😉
ASM Bouygues Triathlon
mardi 12 décembre 2017
jeudi 26 janvier 2017
Challenge Entreprises de Triathlon Ile-de-France
l’AS Minorange récupère son sceptre au CHALLENGE ENTREPRISES de TRIATHLON Ile-de-France.
C’est une excellente nouvelle car ce challenge nous échappait depuis 2011.
2016: ASM BOUYGUES
2015: US METRO
2014: US METRO
2013: DASSAULT
2012: DASSAULT
2011: ASM BOUYGUES
2010: ASM BOUYGUES
2009: ASM BOUYGUES
c’est DASSAULT qui nous sauve grâce à sa performance à Jablines où DASSAULT devance de justesse la SOCIETE GENERALE. Ce classement vient de m’être confirmé par la Ligue.
Le déroulement « chaotique » de la saison de triathlon (annulations du triathlon de Noisy en septembre et du vétathlon de Provins en octobre) nous a été favorable. Notre présence régulière à toutes les épreuves (équipe incomplète à Sénart, Meaux et Jablines, équipe complète sur 5 autres épreuves) nous donne l’avantage sur ce challenge de la régularité.
L’ASM remercie les triathlètes de l’ASM BOUYGUES qui ont permis ce résultat. Nous avons aussi – à présent – un challenge à défendre ! c’est fantastique pour un club et c’est un bel objectif pour 2017 .
François Apicella
vendredi 18 novembre 2016
AG ASM Bouygues
les Jeunes,
Je vous remercie pour votre présence.
Autre chose: je viens d'être appelé par Cédric GOSSE, Président
de la Ligue IdF de Triathlon et Vice-Président de la FFTRI.
Il m'invite le 3 décembre à Issy-les-Moulineaux au séminaire
des présidents de club afin de tirer le bilan des 10 dernières années en IdF et
de programmer l'olympiade à venir.
N'oubliez pas qu'en 2017 se décidera le lieu
des JO 2024. Et Paris part favori.
La FFTRI compte plus de 50,000 licenciés aujourd'hui. Quand
j'ai créé le club BOUYGUES Triathlon en 1998 nous n'étions que 12,000 !
Quelle progression en 18 ans.
En 2024, combien serons-nous ? certains parlent de 100,000
licenciés...
Très bon week-end à vous
VIVE LE TRIATHLON
François Apicella
lundi 28 mars 2016
SWIM BIKE & RUN 2016
MERCI à tous pour cette magnifique journée.
L'épreuve a été réussie grâce à vous.
72 équipes inscrites, 67 au départ (5 équipes
forfait), une météo très clémente (beaucoup de soleil), pas d'incident sérieux
(juste 2 crevaisons sur le parcours). Les concurrents sont venus me voir après
la course pour me dire leur satisfaction et féliciter toute l'équipe des
bénévoles.
Vous avez assuré !
Il est important pour l'ASM BOUYGUES de
conserver ce caractère unique du SWIM BIKE and RUN (le seul Swim Bike & Run
du monde c'est le notre) et son but Humanitaire (Pour un Sourire d'Enfant).
N'hésitez pas à me renvoyer vos commentaires et
éventuellement les anecdotes dont vous avez été témoins et les améliorations ou
idées qui vous viennent.
Les classements et les premières photos sont en
ligne sur http://swim-bike-and-run-de-guyancourt.blogspot.fr/
Très bon lundi de Pâques à tous,
François Apicella
mardi 10 novembre 2015
Mon Hommage à Laurent VIDAL
Laurent VIDAL a été un grand triathlète et un champion extrêmement apprécié pour ses qualités humaines.
Sa disparition (nuit du 9 au 10 novembre) nous a bouleversé. 31 ans n'est pas un age où l'on meurt. Il allait se marier au printemps avec Andrea Hewitt sa compagne neo-zélandaise, l'une des favorites pour les JO de Rio 2016. En 2014, il était victime d'un accident cardiaque à la piscine de Séte où il avait l'habitude de s’entraîner.
"J'ai eu un problème électrique. Trop de spots? Surtension? En tous les cas, un incendie. Les pompiers sont intervenus bien, très bien même et l'incendie est circonscrit sans aucun dégât apparent", avait déclaré le triathlète sur son blog après son malaise cardiaque."
Cette alerte déclencha l'arrêt de sa carrière de triathlète et sa reconversion en tant qu’entraîneur d'un groupe composé notamment d'Andrea Hewitt et Emmie Charayron. Il partageait sa vie entre Gigean (à 10km de Séte et 4km de ma maison de famille) et la Nouvelle-Zélande.
En 2012 aux JO de Londres j'avais eu la chance de le croiser. Particulièrement concentré avant le départ de la course (j'ai pris les 4 photos à quelques minutes du départ), il avait réussi une course splendide, terminant 5éme derrière les intouchables frères Brownlee, l'espagnol Gomez et son compatriote David Hauss. Nous avions posé avec l'équipe de France au Club France après la course. Et bien sûr la merveilleuse photo avec Andrea.
Le monde du triathlon est en deuil.
François Apicella
dimanche 30 août 2015
Triathlon HIM de Chantilly
C'est par une chaleur d'enfer que les 400 triathlètes ont disputé
la 6éme édition du Half Ironman du château de Chantilly.
Le thermomètre a atteint 32°C sur la course à pied et nous a cuits
juste à point.
Le test était donc sérieux pour les 6 bouygcats qui apprécient
modérément ces conditions climatiques. Surtout Christophe...
Rémi, Hugues G, David, Christophe, Domenico (son baptême sur un
HIM) formait l'équipe ASM BOUYGUES du jour.
Un réveil à 5h du mat pour une course dont le départ est donné à
8h, à 1h environ de chez nous, il faut être motivé. Mais - mis à part David qui
a fait l'édition 2014 - nous étions des néophytes de ce triathlon de Chantilly,
et très curieux de le découvrir.
1ére surprise (une bonne), le cadre est assez extraordinaire. On
est dans le parc du Château, et celui-ci a vraiment de la gueule. Rémi nous
fera un débriefing sur l'histoire car il a visité, lui.
Chateau de Chantilly |
Autre originalité de cette organisation: c'est "so
british". Le triathlon de Chantilly est la 4éme épreuve d'une série de 5
organisée par le "Castle Triathlon Series", et c'est la seule des 5
épreuves a avoir lieu en France! ce sont donc les anglais qui ont choisi la
France et Chantilly comme cadre d'une des épreuves de leur Challenge. On verra
que, malgré quelques couacs tonitruants, ce triathlon est tout à fait original
et vaut vraiment le déplacement.
400 triathlètes au départ du HIM pour un top départ à 8h. Puis à
9h, ce sont 800 triathlètes qui prendront le départ du Distance Olympique. La
formule commence vraiment à attirer du monde. Sur notre épreuve, pratiquement
la moitié des engagés vient d'Angleterre (j'ai pas le chiffre exact). Normal,
car beaucoup de points sont attribués aujourd'hui pour le classement du
Challenge.
Christophe |
Bousculades classiques, quelques ruades pour se débarrasser de ceux qui prennent tes jambes pour un remorqueur et au bout de 400m on prend tranquillement son rythme. Les 2 virages à 180° sont délicats à négocier, alors on fait gaffe. De retour sur la berge, voici l'ordre de passage:
- Hugues en 35'23
- Rémi en 37'16
- Domenico en 37'40
- David en 40'44
- François en 41'21
- Christophe en 43'31
David |
Le parc à vélo est classique: les affaires sont au pied du vélo.
Par contre, pas de place attitrée! on se met où on veut, en essayant d'éviter
de créer un bordel. Aprés la nat, récupération du vélo, changement rapide (pour
les uns, Hugues chronométré en 2'02) ou poussif (je suis chronométré en 4'26).
Et c'est parti pour 90km en 2 boucles de 45km. Parcours sans difficulté majeure
mais comportant de nombreux faux-plats qui se révèlent très usants à
la longue. Et le 1er kilo, on le fait...sur la caillasse s'il vous plait! un
chemin truffé de petits et gros cailloux qu'il faut négocier avec la plus
grande prudence si l'on ne veut pas se retrouver comme ces 10 ou 20 gars sur le
bas-coté en train
1) de pester contre ces ahuris d'anglais
2) de tenter la réparation sur du matos qui ne se laisse pas faire
3) de perdre 5 à 10 minutes bêtement.
La température est toujours aussi bonne...mais çà grimpe. 22, 23,
24C° bientôt.
Ça va vite. C'est quand même assez roulant. Allez, on est
souvent à 35-40km/h. Mais ce qui est ennuyeux est l'absence d'arbitres sur les
motos, et du coup des paquets se forment. Ça drafte. Pourquoi
n'y-a-t-il pas d'arbitre ? je répondrai que, comme pour Deauville,
l'organisateur qui est une société privée a dû demander au corps arbitral
d'être discret et de ne pas sanctionner. Afin de ne pas créer
des dilemmes - style 50 cartons noirs et 25 rouges qui font forcément
râler et pour la peine je reviendrai plus ici!
Donc des pelotons roulent à allure élevée, et au final des
moyennes flatteuses. Sans le faire roue-dans-roue, il suffit d'être en paquet
pour profiter de l'aspiration.
Temps de nos bouygcats:
- Rémi 2h28'58
- Hugues 2h31'15
- François 2h38'05
- Christophe 2h39'45
- David 2h40'33
- Domenico 2h53'24
A l'entrée du parc à vélo (en repassant par les cailloux).
Hugues précède donc encore de peu Rémi. Par contre l'écart est creusé avec les 4 autres compères qui arrivent quasi-groupés au parc! là, on peut en reparler, mais il est probable que cette émulation de 4 cyclistes de la même équipe nous ait fait accélérer sur le vélo, et du coup joué un vilain tour pour la partie restante....la course à pied sous le cagnard!
Hugues |
François |
Au stop T2, çà y est, le cagnard est installé, le soleil est de
plomb, David me glisse "çà va être le coup de bambou". Je ne me sens
vraiment pas bien du tout. En fait, la défaillance m'est tombée dessus sur la
fin du parcours vélo. Les 15 derniers kilos furent pénibles. Je regrette
d'avoir oublié (encore) mes pastilles de sel. En plus, je sens que les crampes
envahissent mes jambes. Et au bout d'un kilomètre à pied, les crampes me bloquent aux 2 quadriceps en même temps!
je refais le coup de Deauville et Vichy 2014, je tombe raide par terre cisaillé
sur les 2 avant-bras. 2 jeunes femmes s'occuperont de me
remettre d’aplomb en 3 minutes. Lucy et Alexia étaient pil-poil au
bon endroit au bon moment !
On se relève, on trottine, on y croit. On n'abandonne pas
comme çà un triathlon. Mais la suite sera chaude, fumante, éprouvante, longue,
décevante. En plus, les ravitos sont justes, très justes, insuffisants. Je
chipe au passage une bouteille de 1.5L à un ravito que je porterai avec moi sur
les 20 derniers kilomètres. Finir la course est à ce prix.
Derrière, c'est la galère pour David, Domenico et
Christophe. Mais ils finiront, et c'est remarquable dans ces conditions.
Et devant ?
Rémi refait son festival de Deauville où il avait signé
un temps canon sur les 21 kilos en 1h29'. Là, compte-tenu de la chaleur, son
temps de 1h38' est tout à fait exceptionnel. Rémi finit 16éme au scratch
en 4h48'30 ! pour mémoire, il était 46éme sur le HIM Deauville
(1000 triathlètes au départ).
Hugues s'est superbement bien défendu: 1h50' sur les 21 km, et
5h01'23 au final, 39éme au scratch!
Rémi |
Je finis 102éme au scratch en 5h29'52 pour un semi-marat en
2h03'....aie aie aie....
David en 5h49'56 améliore son temps de 2014 (5h56'). 166éme
au scratch. Juste devant Domenico 5h51'48 176 au scratch. Beau résultat pour
eux: David en a fini avec ses problèmes d'alux
valgus après 2 opérations en mai et juin, et Domenico arrive sur les
longues distances avec succès.
Enfin, nous l'espérions, Christophe franchit la ligne d'arrivée en
6h22'56 après l'exercice qu'il déteste le plus au monde: finir un
triathlon sous la chaleur.
Domenico |
BRAVO aux 6 bouygcats qui prouvent qu'au sein du club, quand on
prend un départ, on sait finit la course.
La médaille du Finisher, puis les lots (sac à dos, tee-shirt et
grande serviette microfibre) et enfin un somptueux buffet d'arrivée sont autant
de bonnes surprises qui nous attendent. Sans compter le massage réparateur!
Le Triathlon de Chantilly est vraiment à découvrir, malgré ses gros
défauts. Je suis conquis par l'épreuve. A cocher sur vos agendas pour l'an
prochain!
VIVE LE TRIATHLON
François Apicella
dimanche 23 août 2015
Ironman Cophenhague
Mardi, démontage du vélo pour le
ranger dans la valise, ça parait simple comme ça : démontage de la potence et
des pédales. Un simple de jeu de puzzle et hop tout rentre dedans.
Arrivée jeudi sur place, j’essaie
de remonter mon vélo avant de partir retiré le dossard. Ca ne devait pas être
compliqué, mais rien ne se passe comme prévu. Je me retrouve avec un jeu de 5mm
entre la fourche et la potence ?! Panique à bord, j’appelle un ami pour
m’aider, au secours, je fais quoi ?! C’est pas grave, tu enlèves la fourche du
cadre, tu reclipses les roulements, remets les entretoises puis la potence.
Ouf, tout s’est remis à sa place…
L’hôtel est dans un quartier de
fêtards, impossible de dormir le jeudi soir.
Vendredi, je pars repérer le
début du parcours vélo. C’est la galère, les pistes cyclables avec des feux
tous les 5m, des vélos partout, c’est stressant. Je vais jusqu’à la mer puis je
reviens. L’après-midi, je pars nager dans le bras de mer. L’eau est pas froide,
mais elle est salée, beurk ! La distance parcourue est indiquée sur chaque
pont, 3800m ça parait énorme. Il est temps d’aller dans l’eau avant de se poser
trop de question, un aller-retour jusqu’au 1er pont. Pas de bonnes sensations,
ça me rassure pas vraiment sur ce qui m’attend…
2eme nuit, on ne dort toujours
pas
Samedi, dépôt des vélos et des
sacs de transition en début d’après-midi. L’avantage c’est qu’on dépose tout
dans l’aire de transition T1 et le sac T2, c’est l’organisation qui le
transportera. Direction l’hôtel pour se reposer
Samedi soir, pas un bruit dans la
rue, c’est super calme. Réveil à 4h, super bien dormie, en forme et envie de
prendre le départ ! Pas de stress, c’est bien la 1ere fois le matin d’une
course, j’y vais avec le seul objectif de finir et vivre une nouvelle
expérience.
Arrivée à 5h30 au parc, c’est
encore calme, le soleil qui commence à se lever. Tout le monde regonfle les
pneus, dépose ses sacs de ravito perso. Je dépose le mien pour le vélo, un
sandwich à mi-parcours qui m’attendra. On se prépare doucement, le parc
commence à grouiller de concurrent partout. Un ami me briefe sur l’échauffement
à sec pour la natation, il faut « faire chauffer tes poumons ».
7h20, on nous appelle pour se
mettre dans le SAS de départ, toujours pas de stress, je suis contente d’être
là et profite de l’ambiance. 7h30, c’est parti ! L’échauffement aura été très
utile, j’ai pas l’impression de mourir dans l’eau, j’arrive à respirer en 3
temps. L’impression de retrouver les mêmes sensations qu’en piscine, les algues
défilent sous mes yeux, tant que j’avance, c’est le principal. Au 500m, je
retrouve un bonnet vert, parti 20min avant moi ! Oula, bon courage. Les 1000m
approchent, je sens que la vague partie après moi va bientôt me rattraper… Je
passe le 2ème pont, 1100m, toujours pas rattrapé, youhou ! Jusque-là le courant
était favorable, on fait demi-tour, et courant défavorable maintenant. La vague
partie après moi va me rattraper peu de temps après, la machine à laver passe,
je bois la tasse à plusieurs reprises, beurk ! Je rattrape de nouveau des
bonnets, des oranges cette fois-ci, parti 10min avant moi, c’est bon pour le
moral ! 3ème et dernier pont, c’est le plus compliqué, c’est étroit pour
passer, je bois de nouveau la tasse… Demi-tour et direction le parc. Il reste
encore 800m, mais dans ma tête je suis déjà sortie de l’eau. Finalement pas vu
le temps passé, pas réussi à prendre de pied mais c’est pas grave, je sors
vivante et c’est le principal. J’ai pris plaisir dans l’eau, je regarde
mon chrono, 1h27, un moral au top, pourtant 4000m affichée à la montre.
Je prends mon sac de transition
et je me change. Je retrouve mon vélo et c’est parti pour une longue balade. Le
départ n’est pas terrible, la route est étroite. Entre les avions de chasse sur
la gauche et les tortues à droite, j’ai du mal à me frayer un chemin. On
m’avait vendu un vent de dos sur le départ et de face sur la fin. Je vais vite
comprendre que ce n’est pas le cas, un méchant vent de côté souffle, j’arrive
pas à tenir mon vélo par moment et me fait déporter…
Pauline |
La partie le long de la
mer va être compliquée ! Cette portion est plate, le paysage est sympa, par
contre je me fais doubler par tout le monde… Tant pis, je me laisse pas
déconcentrer et respecte mes allures. On quitte la mer pour aller dans la
campagne, ça va être une autre histoire, que des toboggans vent de face. Ils
sont trop petits pour prendre de l’élan dans les descentes, toujours obligée de
forcer sur la partie montante. Ca casse les jambes, c’est une horreur, je
surveille le capteur de puissance pour pas me griller. On rejoint une grande
route, toujours des toboggans vent de face mais ils sont plus grands.
3ème
ravitaillement en haut d’un toboggan, une super ambiance. Avec l’effervescence
présente, j’ai oublié de récupérer mon sandwich :’(. Marre de manger des
barres/gels et avoir bu la tasse en natation, avec l’eau salée, ça m’a
complètement desséchée, je passe mon temps à boire… Un bidon tous les 30km.
Encore 20km avant le 2eme tour. On arrive sur copenhague, des zones pavées en
faux plats montant vent de face. Purée, mais il peut pas nous lâcher 2min ce
vent… Direction à gauche pour le 2ème tour. Miracle, le vent à changer de sens,
vent de dos, enfin !! On retrouvera le vent de face sur les toboggans… La
plupart de ceux qui m’ont doublé au début, je les retrouverai sur la 2ème
boucle. Contente d’avoir respectée mes allures (tout fait au capteur de
puissance), il me reste des jambes pour la suite. Vivement T2, j’en peux plus
du vent.
Je laisse mon vélo à un bénévole,
prends mon sac et c’est parti pour le marathon, avec l’espoir qu’on aura pas de
vent ! Je commence à courir et me rend compte que j’ai trop bu à vélo, ahhh il
est où le 1er ravito, faut que je m’arrête… Au moins, je me dis que je ne suis
pas déshydratée. Une boucle de 10km à parcourir 4 fois, des longues lignes
droites, des ponts à passer, des pavés et toujours ce foutu vent. Le 1er tour
ça va. Le 2eme un peu plus dur et à un ravito, un bénévole qui m’arrose, ah non
surtout pas… trop tard, les pieds trempés, alors que je n’avais pas encore
d’ampoules… Le 3ème faut que je m’arrête encore, trop bu… et les ampoules qui
commencent à exploser les unes après les autres. Le 4ème tour dur
psychologiquement, tous les concurrents autour de moi marchent, les bénévoles
commencent à ranger les ravito, et les ampoules qui brulent. Je récupère le
chouchou du 4ème tour, c’est à ce moment que je réalise que je vais terminer,
4km avant de franchir la ligne d’arrivée ! Cette fois, j’ai le droit de prendre
la direction de la ligne d’arrivée, les derniers 100m tout simplement magique,
du monde partout, le speaker qui annonce mon nom, l’émotion de la fin de la
course et la concrétisation des 6 mois de préparation. J’ai du mal à réaliser
que j’ai réussi à finir.
12h35: 1h27 en Natation (3800m) - 5h58' en
Vélo (180km) - 4h56 en CàP (42km).
Miss Pauline "Ironwoman" |
Une journée avec des hauts et des
bas à gérer mais une journée incroyable à l’arrivée ! Je ne l’oublierai pas,
encore sur mon ptit nuage et du mal à réaliser ce qui m’est arrivé. Une
natation mieux que ce que j’avais imaginé, la partie vélo comme je le
souhaitais et la course à pied, je savais que j’allais souffrir.
J’ai re-signé pour l’année prochaine, rendez-vous le 03 juillet à Francfort. Avant cela, je profite et un peu de repos.
Pauline Ricord
J’ai re-signé pour l’année prochaine, rendez-vous le 03 juillet à Francfort. Avant cela, je profite et un peu de repos.
Pauline Ricord
dimanche 28 juin 2015
Ironman Nice
Pour les
intéressés, mon compte rendu du weekend aussi long que la course. Et encore
j’ai évincé des détails, ceux qu’on monnaie…
Vendredi, à 2
jours de l’échéance :
La course avant
LA course. Descente à Nice en voiture. Départ au petit matin et déjà du monde
dans les starting block du périph. Une sirène au loin donne le départ. Joel,
premier relayeur, enchaine les rapports de vitesse avec une fluidité et une
aisance déconcertante. Gros braquet, à fond sur la pédale de droite et sur la
file de gauche. Nous filons vers le sud à vive allure. A ce rythme, nous ne
faisons qu’une bouchée des caravanes hollandaise et atteignons rapidement le
Negresco l’odalysico sans encombre. Petite marche pour prendre l’air,
flâner au village expo, retirer les dossards et enfin une bonne baignade dans
le grand bleu pour finir cette journée avec une touche de vacances parmi les
vacanciers. « Chouchous, beignets, qui veut des chouchous ». Cet
instant restera notre seul moment de détente.
Samedi, veille
de course :
Le lendemain est
consacré à la préparation. Une préparation aussi minutieuse que l’opération
Overlord. Sacs de transitions, bachotage du parcours vélo, inspection visuelle
du matos, derniers ajustements, vérification de la porte opposée, une vrai
check list de pilote. Je remercie Joel pour sa liste. Bonne nouvelle pour les
fans la nouvelle révision va sortir prochainement. Encore plus complète. Si si.
C’est qu’il ne
faut rien oublier car dépose des sacs de transition et du vélo en fin
d’après-midi. Un parc à vélo? que dis-je ! un champs de vélo à perte de
vue. Je dépose Mimine, moi en couple avec mon vélo ? jamais. Mais c’est
fou comme on s’attache à certains objets. Il est déjà 18h. Avec l’objectif
d’être au lit au plus tard à 22h, il va bientôt falloir s’attaquer au dîner.
Dîner léger. Ha j’oubliai, ma petite famille presque au complet a fait le
déplacement. Extra. Je leur promets donc ce moment avec eux pour éviter le
conflit diplomatique. Histoire aussi qu’il me voit dans un bon jour pendant le
weekend. A ce moment je ne suis pas particulièrement stressé. On croise
beaucoup d’athlètes, que l’on reconnait facilement au bracelet bleu et aux
jambes épilées. Autant dire qu’avec ma touffe de Jackson five et mes pates
poilues je dois passer pour un jeune Wookie qui s’est trompé de course aux
étoiles. Allez zou, au dodo. Je mettrai une grosse heure pour retrouver
Morphée. Un record me concernant.
Dimanche, jour
de fête :
Réveil avant les
aurores, à une heure où les fêtards fêtent. En parlant de fêtard j’hésite à
appeler Richie la Saumure pour le rassurer…ou peut être me rassurer. Plaisirs
et priorités avant tout je préfère petit-déjeuner. Tout y passe, confitures,
brioche, céréales Lion, lait, compotes, jambon, fromage, j’approche
l’hyperglycémie. La tension monte d’un cran avec un mélange d’excitation et
d’appréhension. Juste avant de partir je sens un picotement dans l’œil gauche.
Une lentille s’est légèrement fissurée. Chouette ! Elle peut tomber à tout
moment maintenant et bien sûr pas de rechange. On a peut-être une check
liste de pilote mais j’ai des yeux de taupe, surtout cet œil. Espérons qu’elle
tienne et se fasse discrète. On rejoint le départ en voyant effectivement
quelques chemises blanches débraillées et alcoolisées, deux mondes se croisent,
c’est drôle.
Arrivé au parc à
vélo, chacun rejoint sa bécane pour les vérifications d’usage. Ca gonfle à tout
va et quelques chambres à air explosent ici et là. 15 min après Joel arrive
tout livide et inquiet « j’ai crevé, j’ai dû utiliser mon seul boyau de
change» ça va aller Jo, le capital mal chance est épuisé. Au pire je lui
passerai un boyau si je le croise en rade sur le parcours. Pas de doute qu’il
fasse une grande partie à vélo devant. Dernier passage aux toilettes avant de
revêtir la combinaison moulante de blackman.
Compter 10
minutes pour rejoindre la plage de galets, on se marche déjà dessus. J’ai raté
le créneau d’échauffement. Les traits sont tirés. J’aperçois les sas des temps
de nage : 1h25, 1h20, 1h15… placement libre. Am stram gram, ha ba non
gram. Je me fous dans le sas des 55min, le plus rapide en fait. J’ai toujours
été un grand optimiste J. Et
encore si je pouvais j’aurai pris le départ avec les pros 5 min avant.
Pour être franc
je ne prétendais pas nager ce temps-là mais simplement me mettre avec un groupe
rapide pensant être moins chahuté. Joel juste devant moi. C’était une théorie,
place à la pratique…
Face à une mer
d’huile et à des moyens dignes d’une super production, on assiste au départ des
pros. Place maintenant aux schtroumpfs. Concentration, silence de mort parmi
les athlètes. La corne sonne notre départ et là « Wouh pinaise
maaarge» Le ciel nous tombe sur la tête. Je ne sais pas trop comment décrire ce
va suivre mais certaines imagines peuvent choquer. (Je conseille à Richard de
sauter cette section pour son bien-être.)
Un champ de
bataille ! Je ne suis pas encore rentré dans l’eau qu’on me pousse déjà
violemment. « Et oh peace and Love » Une fois dans l’eau impossible
d’avancer, impossible de nager, impossible de respirer. Tout est congestionné.
Soudainement une main m’attrape le pied pour me tirer. « Non mais
c’est pas vrai!!! Je n’avance pas, il faut en plus que je recule » Je m’en
défais par un double kick aquatique dans les chicots. Je ne suis pas violent en
temps normal mais faut pas abuser. A peine me suis-je arraché à cette tentacule
qu’un autre vient me nager dessus. Des coups de bras involontaires à tout va
viennent agrémenter ce menu indigeste. J’ai envie de mettre pause, où est la
télécommande ?
Voilà grosso
modo, après quelques tasses d’eau salée, le premier kilomètre de natation. Pas
de tout repos. Il faut y être préparer. Je ne m’attarde pas trop sur les
passages de bouées, véritable goulot d’étranglement ou tout le monde se rabat
pour chercher une trajectoire optimale. On connait tous ces zones de
turbulences. Fort heureusement les choses se calment après. De quoi
reprendre ses esprits et espérer nager correctement les 2,8km restant. En même
temps que le soleil pointe ses premiers rayons, le plaisir commence à
venir. L’eau est limpide, avec une visibilité de plusieurs mètres.
J’aperçois même les plongeurs en train de nous filmer au fond. Sorti en 1h09 et
des chouias. Vu le départ compliqué, je m’en satisfait pleinement.
A la transition
je ne suis pas des plus pressés. Après un séchage rapide, je m’assure de tout
prendre avec moi, boyau de rechange, bombe anti-crevaison, mouchoirs, gants,
avant d’ attaquer le vélo. La sortie du parc est bouchonnée. Et bien
décidemment! La température atteint déjà 23°C. Elle ne va faire que grimper.
Première partie vélo roulante, tout le monde se suit plus ou moins. Impossible
de respecter à la lettre les règles qu’impose l’interdiction de drafter.
D’ailleurs les arbitres sont plutôt tolérants et prévenants. Sans m’attarder
sur les détails du parcours, j’ai adoré ce tracé dans l’arrière-pays, les
villages traversés, les encouragements de la foule présente à certains
endroits, l’aspect sauvage, la liberté, tous les ingrédients sont là. Aussi à
l’aise dans les ascensions j’ai pris du plaisir à grimper le col de l’Ecre puis
la côte de St-Pons, rattrapant beaucoup de concurrents. Pour les descentes
c’est une autre histoire. Spécialité à part entière qui m’a fait grandement
défaut sur ces sections sinueuses. Trop fébrile et manque d’entrainement sur ce
type de terrain, je laisse filer trop de monde. Sans lassitude j’en termine en
6h17, c’est bien mais on ne va pas se mentir rien d’extraordinaire. Je paie mes
descentes prudentes et j’ai voulu aussi en garder sous le pied pour le
marathon. Soulagé d’avoir passé le plus dangereux sans pépin, reste le plus dur
à attaquer. Je sais déjà que pour viser mieux qu’à Vichy (11h21) il va falloir
sortir un solide marathon. Doux rêveur que je suis…
Transition 2 plus
rapide, changement de chaussures, pendant qu’un bénévole range le vélo.
« Merci ». Je me lance derechef sur la course à pied quand j’entends
le speaker annoncer « l’Allemand Boris Stein va attaquer son dernier tour,
toujours en tête, regarder son aisance, 4min au kilomètre…. ». Quelques
secondes plus tard, je vois Boris tout de blanc vêtu me passer sous le nez.
Effectivement je constate son aisance, je l’accroche, 100 mètres après je
décroche. Désolé Boris mais c’est pas possible , une autre fois la soirée
disco.
Je ne me sens pas
au mieux. Une boule au ventre me serre l’estomac. Il fait très chaud et je
commence moralement à douter. Impossible de tourner les jambes comme j’aimerai.
Je rage. Après 5km, une première alerte, allure impossible à maintenir. La
chute s’amorce doucement, jusqu’au semi où le ras le bol me gagne. J’ai envie
d’éteindre ma montre, elle me dégoute. Tenir, tenir, tenir ! Je puise dans
les réserves sans voir plus loin que chaque ravito. Ce sont là les seuls
objectifs qu’on peut se fixer. Tous les 2 km j’en profite donc pour boire un
verre d’eau en marchant 10 mètres et repartir. J’arrive ainsi à contenir la
chute et à avancer tant bien que mal à 10km/h. Dans ces moments j’essaie de
penser à autre chose, à des souvenirs qui font oublier la douleur.
Je croise Joel à
chaque tour, il doit souffrir plus que moi et trouve malgré tout la force de
m’interpeler. Car moi je n’ai rien trouvé d’autre que de fixer le sol pour
avoir l’impression d’avancer. La chaleur continue son travail de sape. Beaucoup
marchent quand ils ne sont pas à l’arrêt. En dehors des ravitos je me
l’interdis mais c’est dur. J’en vois allongés par terre, les secours s’afférer,
les sirènes retenir sans cesse. Dure vision de la course. Mon shorty bleu
développe une pigmentation blanchâtre qui m’inquiète. Je me suis transformé en
Cérébos. Système digestif en mode veille, aucun gel ou solide ne passe alors à
quoi bon, seul l’eau arrive à faire son petit chemin.
Enfin le dernier
tour je peux commencer le décompte kilométrique. Toujours en souffrance,
j’arrive néanmoins à conserver l’allure sans m’effondrer. C’est plus facile
quand on voit le bout du tunnel…Panneau des 40km, je sais que c’est bon. Je
lève la tête. Derniers 100m avec la foule pour boucler ce marathon en 3h54, je
savoure ce final, lève les bras au ciel, souris enfin. 11h35.
Finisher heureux.
IronMan Gilles |
Après un massage
& gommage au sel, j’attendrai Joel sur la ligne d’arrivée. Je le vois en
finir, soulagement.
Le temps final
n’est qu’un détail et je retiendrai surtout toutes les émotions qui nous ont
traversées durant cette longue journée. La tête remplie de souvenirs, tous bons
même dans la souffrance. Et si c’était aussi facile, prendrait-on autant de
plaisir ? Quand je repense à mes débuts en triathlon il n’y a pas si
longtemps, j’étais encore loin d’imaginer cette médaille autour du coup…
En outre j’ai
passé un excellent weekend en excellente compagnie.
A Pauline et
Hugues de se mesurer à l’adage «rien n’est impossible». Je leur dirai
juste : Savourez !
Et donc c’est
quoi la prochaine étape après Nice ?
Gilles Cheniara
samedi 6 juin 2015
Triathlon HIM de Deauville
Du clapot à Deauville!
Une mer agitée à 16°C nous accueille samedi sur l'heure de midi.
Nous, pauvres nageurs en piscine de 25m, on se demande si on a
bien fait de s'engager dans une épreuve qui débute par un 1900m en pleine mer
et dans des conditions pareilles! On n'en mène pas large...
Benoit, Daniel et moi étions déja présents en 2014 à Deauville. La
course avait été rendue difficile par un parcours vélo trés sélectif et aussi
par la chaleur.
Cette fois, point de chaleur - température idéale à 17°C - et les
organisateurs ont raccourci le circuit vélo de 15km !
Autre différence avec 2014: nous sommes près de 1000 au départ
(650 l'an dernier).
Mais la scéne reste la même: le Deauville bourgeois avec sa longue
plage aux accents de cinéma, ses hotels de luxe, son hypodrome, ses bagnoles
flambant neuf et tout le 3éme age en chapeau claque et gourmette en or.
Le triathlon à Deauville a choisi de faire le show.
L'animateur est
surexcité à son micro. Un drone nous observe par dessus les têtes! des caméras
de télévision présentes là oû l'on se masse. Autour de la course, un véritable
spectacle est mis en place pour épater les curieux. Et çà marche! Une jolie
foule nous encouragera tout au long de la course. Sympa.
C'est la 5éme édition aujourd'hui, et l'épreuve cherche enore la
meilleure formule. Aujourd'hui serait la bonne ? pas sûr...
Une natation agitée, des nageurs désorientés, un fort
courant de travers et le triangle initialement prévu de 950m à faire
2 fois se transforme en carré avec débarquement sur la plage plus tôt que prévu
suivi d'une sortie à l'australienne longue de 100m! et sur 2 boucles, on a
supprimé 200m de natation remplacés par 200m de course à pied! Fallait y
penser. Du coup les temps sur 1900m de nat sont faramineux: Benoit, Daniel et
moi on améliore nos temps de 2014 de 4' tous les 3!
Incroyable Benoit: il sort 10éme de l'eau. Sur 850 classés. Et
surprise encore plus ouf, Olivier sort ... 11éme ! quelles torpilles ces 2 là.
30' environ. Daniel et Rémi (qui pointe dèja son nez) sortent en un peu moins
de 34'. Puis c'est moi en 37'.
Parcours vélo cassant. Des cotes, des descentes, très peu de répit
sur les 41 km à faire 2 fois. Dans un mauvais jour sur mon vélo, je laisse
passer l'orage. Où sont passés les arbitres ? aucun en vue. Des groupes se forment.
Puis des pelotons. Tout le monde est roue dans roue! drafting interdit ? oui,
sauf que l'arbitre est totalement absent. Alors drafting à tout va!
Benoit est efficace encore. 2h30 pour lui. Daniel pas loin
en 2h31. Rémi lache très peu : 2h34. Avec Olivier nous sommes beaucoup
plus loin: 2h42 et 2h43.
Enfin la càp!
Et là, le Rémi, il lâche les chevaux.
3'45 au 1er kilo. Il vient d'en doubler 50 (bon, 30 peut-être).
Il continue sur un rythme effréné à plus de 15km/h pendant 1 bonne
heure...avant d'avoir (enfin) un petit coup de moins bien sur le dernier des 4
tours de circuit (pour un total de 21km). Mais entre-temps il en a doublé
(véridique) ! Rémi fait un top 50. 46 très exactement. Du rarement vu à l'ASM
BOUYGUES. Il faut remonter à l'époque de la splendeur de Benoit pour voir çà.
Rémi boucle le semi en 1h29'16, 22éme temps càp.
Et il ne me prendra pas 1 tour! car je boucle la càp à un bon
train aussi en 1h35', sensations retrouvées....et 300m derriére Daniel! lui en
4h59 (159 scratch) et moi en 5h00 (176 scratch).
Olivier excellent finit 213 scratch en 5h04. Prometteur aussi.
Benoit 265 en 5h10 finit difficilement la càp. Avec un peu
d'entrainement Benoit....
850 classés.
François Apicella
dimanche 31 mai 2015
Triathlon Pont-Audemer
le triathlon M de Pont-Audemer est reparti aprés 4 ans
d'interruption.
C'est une bonne nouvelle car cette course a accompagné l'histoire
de nombreux clubs comme le notre et a toujours constitué un rendez-vous trés
attendu.
Eric, Chris, Pauline et moi (4 bouygcats) retrouvons avec plaisir
les mêmes endroits et souvent les mêmes coureurs qu'il y a 4 ans.
Parmi les quelques changements, le parcours vélo se court en 1
boucle de 19km à faire 2 fois. La cote a disparu. Le vélo est donc moins
sélectif qu'à la Vallée de l'Iton par exemple.
Coté météo, c'est couvert voire humide au début, et c'est
carrément la douche sur la fin!!
Départ à 360 coureurs dont une trentaine de filles. Pauline est là
avec son équipe de Nanterre.
La nat dans le lac de Toutainville est identique à celle que nous
avons connu. Une eau un peu trouble mais sympa, à 18°C. De la place pour tout
le monde. Le vent crée une petite houle malgré tout rendant compliquée l'orientation.
Eric sort en 26'. Moi en 29'. Chris en 32'. Pauline en 35'.
En vélo, pas mal de vent mais pas de difficultés particulières. Du
coup, pas mal de drafting... Beaucoup de gamelles sur un virage au début du
circuit nous font redoubler de prudence.
Eric très en jambe crève avant la mi-parcours et perd 4' !
Chris et moi arrivons ensemble au parc.
Et là c'est la douche. La pluie se joint aux coureurs et redouble
au fur et à mesure que l'on s'approche du finish.
Sur un bon rythme je boucle les 9.5 km du parcours càp en 38' et
double pas mal de concurrents (dont Eric à 500m de la ligne).
Les temps à l'arrivée sont assez flatteurs ce qui révèle plutôt un
triathlon M "facile": 2h18' pour moi (126), 2h19 pour Eric (134),
2h24 (180)' pour Chris. 2h41 pour Pauline (276). 320 classés.
Trempés comme des rats on ne s'attarde pas et on rentre sur Paris.
La semaine prochaine c'est Deauville et le retour du beau temps
espéré!
François Apicella
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