Salut à tous, je sais que vous
l’attendez tous, voici le compte rendu du triathlon du roi S Femmes et hommes
non-licenciés qui s’est déroulé samedi à proximité du plan d’eau des Suisses de
Versailles.
OK le compte rendu est un peu
long mais quand on aime…..
Bon l’histoire commence au
réveil, …..il pleut ….ça part mal, je déjeune, et la pluie ne s’arrête toujours
pas pffffffff, ambiance.
10H30, arrivé sur le site, nous
sommes touchés par la grâce, le soleil apparait et le temps s’éclairci.
Direction le parc à vélo pour ceux qui ont eu la chance de retirer leur dossard
la veille.
Ce qui n’était pas le cas de tout
le monde…….hein Gilles.
Alors Gilles, vous voyez, c’est
le pompon, trop fort l’asticot. Je t’aime Gilles
Bon, notre Gillou arrive comme
une fleur vers la fin de l’heure limite du retrait des dossards et se met dans
la queue pour rentrer sur le parc à vélo, stoppé net à l’entrée du parc, motif
« Oublie des trois épingles à nourrice réglementaire » OK, il prend
son calme légendaire sous le bras et arrive à trouver ces trois sésames pour
enfin ranger son bicloune……mais ça s’arrête pas là, le festival
continue……désolé Gillou mais y’en a que pour toi aujourd’hui. Je t’aime.
L’eau étant inférieur à 16° et
voyant tout le monde enfiler sa combi, il me dit cette phrase magique à 5
minutes du briefing et 20 du départ « C’est où qu’on peut louer
une combi » pété de rire, en fait pas du tout car pas de combi pas de
départ pour lui…….et c’est pas fini, car aujourd’hui Gilles avait décidé d’être
une STAR.
Les 6 du moins 5 BOUYGCATS
s’avancent vers le plan d’eau pour le briefing.
Et là, annonce au micro pour une
urgence de dernière seconde « NOUS SOMMES A LA RECHERCHE D’UNE COMBINAISON
GRANDE TAILLE POUR UN BEAU BRUN » et oui, inutile de vous préciser de qui
nous parlons. Oléééééééééééé
Contre toute attente, nous voyons
débarquer Gilles avec une combi ORCA pile poil à sa taille mais sans manche,
bon, au passage j’ajoute que c’était une combi collector car à mon avis elle a
du faire toute les courses de tri de la fédé depuis 1965. Bougez pas, c’est pas
fini, Gilles je t’aime.
Nous sommes 6 au départ, pour les
filles, la talentueuse Chantal et la courageuse Pauline qui se mettent à l’eau
en premier car le départ des filles est 5 minutes avant les mecs.
Pour les gars, Gilles, Marc, Nico
(collaborateur Elan que j’ai inscris sous la bannière de l’ASM, pour le
compteur du Triathomètre 2013) et votre serviteur.
Le départ est donné pour les
filles qui partent pleine balle pour se réchauffer certainement.
Quant à nous, nous nous mettons à
l’eau sur la ligne de départ, et là, à cet instant bien précis, je vous
confirme que le filles avaient besoin de se réchauffer, en effet, Gilles et moi
qui étions sans manche nous avons eu le souffle coupé par la température
polaire qui devait avoisiner entre 12 et 14° peut être moins. Nous barbotons quelques instant
et nous nous plaçons correctement pour le départ.
Le départ est donné, l’eau
fourmille, attention aux coups de pied et aux coups de bras, ça bagarre comme
dirait notre ami François, je nage quelques instants avec Gilles sur une
centaine de mètres puis nous sommes séparés. Très rapidement je passe en
vitesse de croisière sur 2 temps en lissant un maximum, j’oublie le froid,
l’eau est claire, profondeur du bassin, environ 1,5 mètres.
A vue de nez je pense être dans
le première tiers, nous rattrapons les retardataires femmes, passage du virage
de la dernière bouée, le staff nous attend pour nous sortir de l’eau pour éviter
de se blesser en glissant.
De l’équipe, je sors le premier
de l’eau, mais je sais que ça ne va pas durer très longtemps. Ma transition
devient correcte, le soleil brille…..un vrai luxe.
Je sors du parc à vélo un peut
difficilement ça se bouscule je dois remonter tout le parc à vélo je suis placé
à l’autre bout de la sortie SCHEIßE.
Au passage, j’ai eu de la chance,
MOI, je suis sorti du parc à vélo sans me faire arrêté par un commissaire de
course…….Hein mon Gillou que nous aimons tous désormais.
Je vous explique avec une photo preuve à l’appui, notre star du jour, à décider de se la
jouer cool aujourd’hui et de sortir du parc à vélo avec le casque sur la tête
mais pas attaché Ohhhhhhhhhhhhhhhh, pas bien. Gilles on t’aime quand même.
La course reprend son cours,
première montée sur SATORY, j’ai même pas le temps d’arriver sur la piste PSA
CITROEN que notre star nationale me fait la nique dans SATORY en me sortant une
petite blagounette dont il a le secret ; je l’encourage à mon tour et le
regarde disparaitre sur son cheval de course.
Nous arrivons sur le circuit PSA
pour 2 , deux boucles techniques, varié par la diversité du relief et de la
piste, une belle descente avec la montée qui va avec dans la foulée, une belle
ligne droite avec un vent de face, pas top, mais sur le retour nous montons à
40Km/h car depuis l’entrée sur le circuit je me suis mis en mode drafting avec
5 gars, je peine un peu sur la reprise de rythme après la montée mais le mode
poursuite c’est jouissif, ça bombarde.
Je dépasse Pauline, elle est
seule mais elle ne se laisse pas démonter, elle cherche une roue à lécher.
Durant le retour de la grande ligne droite j’aperçois Marc à contre sens pas
très loin derrière moi.
Plus tard mon compteur affichera
une moyenne de 29 Km/h.
Retour sur le parc à vélo pour la
deuxième transition et attaquer la course à pied, à ce moment précis de la
course pour moi c’est un changement de musique, je suis toujours boosté
mentalement mais mes jambes ne répondent plus J ce
n’est pas une première et comme à mon habitude je passe en mode tortue.
J’ai pas le temps de finir mon
premier tour que mon Gillou me passe devant avec une facilité déconcertante,
l’allure et l’agilité du guépard qui va finir son deuxième tour et passer la
ligne d’arrivée dans les secondes qui vont suivre et tout ça avec le sourire,
voila pourquoi on t’aime GILLES.
Puis je serais rattrapé par Marc
qui par ses encouragements souhaite que je le suive, pffffff, même pas en rêve,
un vrai boulet ce Rich.
Mon deuxième tour sera un poil
plus rapide j’arrive temps bien que mal à allonger un peu plus ce qui me
permettra de limiter la casse. Sans déconner, la CaP me coute chère, j’ai du me
faire doubler au bas mot par au moins une cinquantaine de concurrents si ce
n’est pas plus, là je mange grave.
Richard De Cloedt