dimanche 27 juillet 2014

Ironman Zurich

Voici mon résumé du week end !

Tout d’abord, l’organisation iron man : rien à dire : arrivée le vendredi, prise des dossarts et premier tour sur le village, on voit qu’il y a du matos. De très nombreux chapitaux abritants shops en tous genres (nutrition, vélo, etc.) mais aussi organisation de course, tribunes, et surtout l’immense chapiteau principal ou nous avons tous diné la pasta party du vendredi soir. Imaginez 2500 personnes sous cette structure avec sur scène, un groupe de tyrolliens jouant de l’accordéon.

S’en suit un show de l’organisateur qui fait monter la sauce en balançant des vidéos et surtout des pubs des sponsors. Bon ça c’était un peu gavant, beaucoup de marketing et de tabassage sur l’iron…

Tellement claqué du voyage qu’après diner c retour au bercail et dodo à 20h30.. 

Une nuit de 12 heures plus tard, déjeuner  puis retour au village pour enregistrer les vélos et les sacs de transition. Ciel gris et lourd, pluie, on patauge… et une queue infinissable pour le check in..

Bon finalement on y arrive et on a bien droit à un apéro et une séance de shopping pour ramener le souvenir IM qui va bien et se faire assassiner le portefeuille (voleurs ! )

Diner autour de 20h et Ca y est, on y est, la dernière nuit. Autant vous dire qu’on dort pas trop. Entre le fait de cogiter et le lever à 4h30, en fait on dort 2-3h pas plus.

Levé le matin et toujours aussi gris et ciel bas. Arrivée au village et derniers réglages, 2 concurrents explosent leur pneus surgonflés à 20 min du départ.. chaud.

La natation se passe relativement bien. J’ai opté pour la paire de lunettes non teintée mais meme avec, vu la grisaille, on dirait qu’il ne fait presque pas jour alors que le soleil est bien levé.  Rajoutez la buée et une optique qui colle pas bien, c’est pas les conditions idéales. Mais ça va. Je pars pas comme une balle, je gère ma course,  je suis ds l’inconnu sur 3.9 km. Je termine en 1h28 en bon état de forme (Stein est en 58’ !).

Sur le vélo je pars bien. La première partie plate le long du lac fait environ 30-40km et est très roulante. Je suis au prolongateur et je constate mon compteur qui affiche 31, 32 km/h. Je m’alimente, ça va.  On traverse la campagne suisse et ça commence à grimper. Tout va bien quand au km 50, crevaison ! (ou plutôt, première crevaison…. Je m’affole pas : je démonte la roue arrière, change la chambre et utilise ma cartouche de CO2 achetée la veille sur les stands. Un couple de villageois retraités bien sympathiques m’aident un peu en m’apportant une bassine d’eau savonneuse pour nettoyer mes mains maculées de cambouis et je repars.

Dans l’histoire j’ai vu revenir un bon paquet de conccurents et perdu bien 10-15 min. Je poursuis, mais je sens que ça tourne pas rond, il doit y avoir une boursouflure sur la chambre qui doit etre mal calée dans le pneu : je m’arrete, dégonfle et regonfle, je perd encore 5min. on redescend sur zurich puis au bout de l’autre côté du lac c’est la montée de heartbreak hill  station ou une foule s’est amassé en mode « montée de l’alpe d’huez » avec cloches et forces encouragements. Ca fait chaud au cœur. Première boucle de 90 terminé. On repart. Cette fois il ya du vent de face sur les 30 premiers km... Tout va bien jusqu’au ravito perso km 150. Je repars sous une pluie fine et 10km plus loin, pneu à plat à nouveau !! cette fois ci plus de chambre à aire de rechange, je demande à l’assitance IM, une moto arrive mais ils n’ont plus de roue de secours ; on change à nouveau la chambre à air. Je repars, il reste 20km, je me dis que c’est bon. 

Je passe la portion plane et la dernière bosse, il me reste 4km… BIM ! mais c’est une blague ??!! c’est irréel !! je fais quoi ? je finis sur la jante ? non, je vais déglinguer mon vélo… les bénévoles rappellent une moto qui arrive 10 min plus tard, cette fois on change de roue, scott me prete une roue carbone et je finis ma boucle.


Je pars sur le marathon. météo toujours grise et menaçante. 4 boucles de 10 km entre parc et long du lac. Les premiers 10 se passent bien mais j’ai du mal à avaler qqchose, plus trop faim et un peu emprunté quand meme… c’est sur la 2ème et 3ème boucle que cela se corse. Heureusement quel bonheur tous ces encouragements sincères de la foule sur le bord de la route.  Des oranges et qq gels me requinquent et ça se passe. 



La dernière boucle c’est au mental et enfin ça y est, j’entends le speaker, j’approche je prend le dernier couloir avec spots et pom pom girls,et enfin c’est bon « you are an IRONMAN ! ».

Encadrement, professionnalisme, l’organisation est impressionnante. On profite du buffet open bar avec burgers, hot dogs etc. ainsi que du camion douche dernier cri et des kinés qui sont là. Peu d’attente et 15 min de massage qui font du bien.

60 nationalités représentées et une formidable course où j’ai cotoyés anglais allemands, américains, néo zélandais, coréens, roumains, et meme israelien avec une belle image des athlètes isareliens et libanais traversant la ligne d’arrivée ensemble avec leur drapeaux respectifs.

Lundi village calme mais encore une petite animation avec des cors suisses et du lancer de drapeaux, sympa. Super week end, avec un retour à paris lundi en bon état.

A garder en mémoire pour l’avenir : le contrôle complet du matériel avant la course et surtout l’entrainement course à pied à ne pas négliger. J’avais mis l’accent sur le vélo mais trop peu sur la CAP et j’ai clairement explosé avec un marathon en 4h40...

Super experience que je conseille à tous, nos idoles de l’ASM connaissent déjà bien cette aventure et pourront le confirmer !

A bientôt à la piscaille et au sporting…

Marc Bruere

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